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Se libérer du regard des autres

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C’est humain : on ne peut s’empêcher de penser au regard des autres sur soi, que ce soit sur notre apparence ou sur nos actes, sur nos prises de position… Nous-mêmes, il nous arrive de juger les autres. Rien d’anormal donc sauf si cela devient un frein. Dans ce cas, il faut s’en détacher autant que possible.

Il vous arrive de vous retenir d’exprimer vos pensées de peur de choquer ou d’être rejeté, de ne pas enfiler une tenue de peur d’être moqué(e) ? Craindre le jugement des autres est une attitude naturelle et courante. Tout le monde le fait, parfois même inconsciemment. L’homme est un être social qui interagit avec les autres membres de son espèce : une cohabitation qui demande de se respecter les uns et les autres, sans pour autant devoir se conformer tout le temps à l’opinion dominante. Le monde se construit aussi sur les contradictions et les différences ! Il faut donc à la fois savoir poser ses limites pour ne pas heurter les autres tout en évitant de se censurer, au risque de perdre sa personnalité et de se plonger dans un état de mal-être. En résumé : il ne s’agit pas de se libérer du jugement des autres tant et si bien qu’on sera persuadé qu’on peut tout dire et tout faire sans se préoccuper de nos pairs, mais bien de se détacher des jugements qui nous brident. Voici quelques pistes pour y parvenir.

Se rappeler que l’imperfection existe et est nécessaire

Un monde parfait où personne n’aurait de défauts n’existe pas… et c’est tant mieux car ce qui  fait la richesse du monde, ce sont toutes ces personnalités différentes. Et les défauts en font partie. Les différences nous rendent uniques, ils font partie de nous… N’oublions pas non plus que ce qui est vu comme un défaut chez certains, est considéré comme une qualité chez d’autres.

Remettre en question son propre jugement

En fait, quand on a peur du jugement des autres, c’est parce qu’on est victime de son propre système de jugement et qu’on a le sentiment que les autres suivent le même, ce qui n’est pas nécessairement le cas. Pour contrer cet effet miroir, nous devons donc travailler sur nous-mêmes, sur notre échelle de tolérance et d’indulgence.

S’exprimer avec bienveillance

Parfois ce n’est pas tant le fond que la forme qui choque, que ce soit ce que l’on envoie ou ce que l’on reçoit. Ici encore, il s’agit d’une part de travailler sur soi, en analysant la façon dont on s’exprime envers les autres. Fait-on par exemple preuve d’empathie, de diplomatie ? D’autre part, analysons avec recul le contenu d’une critique ou d’une remarque qui nous a heurtés pour se concentrer sur le fond. Sous des apparences de critique sévère ou de moquerie, il pourra s’agir d’une remarque utile. Dans un cas comme dans l’autre, dire et agir avec bienveillance rend les messages plus audibles.

S’assurer d’être bien entouré

Sauf rares exceptions, les personnes que nous côtoyons au travail et dans la sphère privée ne cherchent pas à nous nuire. Au mieux, ils nous veulent du bien, au pire, ils sont indifférents. Une fois que ce principe est ancré, on se sent plus libres. Si l’on constate que notre malaise est systématiquement plus fort en présence de certaines personnes, que l’on évite de parler devant elles de peur de leurs réactions… Autant que possible, il vaut mieux les éviter !

Booster sa confiance en soi

Derrière la peur d’être jugé, se cache souvent un manque de confiance en soi. Plus on a une image négative de soi, plus on sera perméables aux remarques des autres. Il ne faut donc pas hésiter à consulter un expert pour travailler cette facette de sa personnalité.