La médecine chinoise est une clé de lecture et de traitement en réflexologie.
La théorie du Yin et du Yang est très ancienne. On la retrouve dans le « livre des mutations » de YI Jing, environ 700 AJC. L’application de la théorie du Yin et du Yang à la médecine s’est développée par la suite.
La première mention connue des Cinq éléments (Wu Xing) remonte à la dynastie des Zhou (environ 1000 – 770 AJC).
Le concept de Qi est un concept absolument central, et constitue le cœur même de la pensée médicale chinoise. La nature changeante du Qi, qui oscille entre substance matérielle et force subtile éthérée, est au centre de la façon dont la médecine chinoise envisage le corps et l’esprit comme un tout indissociable.
L’infinie variété des phénomènes de l’univers est le résultat de la réunion et de la dispersion perpétuelle du Qi.
Le Qi est la base même des manifestations infinies de l’univers dans la vie, y compris dans les minéraux, les végétaux et les animaux (sans oublier les êtres humains).
Le concept de Yin et de Yang, tout comme celui de Qi, se trouve être radicalement différent de tout concept philosophique occidental.
Généralement, la logique occidentale repose sur l’opposition des contraires, prémices fondamentales de la logique artistotélicienne. Selon cette logique, les contraires (par ex, « la table est carrée » et « la table n’est pas carrée ») ne peuvent être vrais en même temps.
Cette conception a dominé la pensée occidentale pendant plus de 2000 ans.
Le concept chinois de Yin et de Yang est radicalement différent d’un tel système ; le Yin et le Yang représentent, en fait, des principes antithétiques dont les qualités sont complémentaires. Chaque chose et chaque événement peuvent être à la fois eux-même et leur contraire.
De plus, le Yin porte en lui le germe du Yang, si bien que le Yin peut se transformer en Yang, et inversement.
En Occident, la médecine moderne allopathique est tombée dans le piège de la prise en compte du seul symptôme. Le refus des individus de souffrir et le caractère inacceptable de la maladie (porteuse, bien souvent, d’une idée de défaite) ont légitimé la prépondérance de la lutte contre la maladie au détriment de la préservation de l’état de santé.
D’autres approches ont, quant à elles, uniquement privilégié la recherche de la cause.
L’attitude juste réside probablement entre les deux, c’est-à-dire en une vision qui respecte le symptôme et l’information qu’il apporte, tout en prenant en compte la notion du terrain (physique ou psychique).
La Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) et les approches énergétiques orientales intègrent cette globalité.
Le praticien en réflexologie travailles sur les organes, à distance, à travers leurs correspondances sur les pieds, que l’on appelle zones réflexes.
les organes sont reliés entre eux par des méridiens qui eux-mêmes appartiennent aux différents éléments (bois – feu – terre – métal – eau). En MTC, des fonctions sont attribuées aux différents éléments et organes, les symptômes y correspondent en exprimant un manque ou un excès de Yin ou de Yang.
A travers son toucher des zones réflexes, le praticien peut sentir les déséquilibres énergétiques et les rétablir en équilibrant le Yin et le Yang des différents organes.
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