la bioénergie est une aventure à la découverte de soi-même.
Elle diffère des explorations similaires de la nature du Soi en ce qu’elle essaie de comprendre la personnalité humaine dans les termes du corps humain.
Nous reconnaissons volontiers que ce qui se passe au niveau du corps affecte nécessairement l’esprit, ceci n’est pas nouveau. La position d’Alexander Lowen consiste à dire que les processus énergétiques du corps déterminent ce qui se passent dans l’esprit, tout comme ils déterminent ce qui se passe dans le corps.
l’analyse bioénergétique est l’étude de la personnalité humaine au niveau des processus énergétiques de l’organisme.
Tous les processus vitaux font intervenir l’énergie – le mouvement, la sensation, la pensée – et ces processus viendraient à s’arrêter si l’apport d’énergie à l’organisme était gravement interrompu.
Nous ne sommes pas habitués à penser à la personnalité en terme d’énergie, et cependant on ne peut les dissocier. La quantité d’énergie dont on dispose et la manière dont on l’utilise détermine la personnalité et s’y refléte.
Certains ont plus d’énergie que d’autres ; certains sont plus contenus.
Par exemple, l’impulsif ne peut pas contenir un accroissement de son niveau d’excitation ou d’énergie ; il lui faut décharger cet accroissement d’excitation aussi vite que possible.
Le compulsif utilise son énergie de façon différente : lui aussi doit décharger son excitation, mais il le fait au moyen de schémas de mouvements et de comportements rigidement structurés.
C’est chez un individu déprimé qu’on voit le plus clairement la relation entre l’énergie et la personnalité.
Bien que la réaction dépressive et la tendance dépressive résultent de l’interaction de facteurs psychologiques et physiques compliqués, il reste une évidence : le déprimé est également déprimé énergétiquement.
Des études cinématographiques montrent qu’il n’accomplit qu’environ la moitié des mouvements spontanés usuels d’un individu non déprimé.
Dans un cas grave, il peut rester tranquillement assis, ne bougeant pratiquement pas, comme s’il n’avait pas l’énergie lui permettant de se déplacer activement.
Son état subjectif correspond souvent à ce portrait objectif. Il a généralement l’impression qu’il lui manque l’énergie qui lui permettrait de se déplacer. Il peut se plaindre de se sentir énervé, sans toutefois être fatigué. On constate la dépression de son niveau énergétique au déclin de toutes ses fonctions énergétiques. Sa respiration est limitée, son appétit est imité, ses pulsions sexuelles sont limitées.
Dans cet état, il lui est absolument impossible de s’intéresser à un but quelconque : littéralement, il n’a pas l’énergie de s’intéresser à quelque chose.
Le langage du corps ou langage physique a deux aspects.
le premier concerne les signes et expression physiques qui nous fournissent des informations sur quelqu’un, le second concerne le langage parlé dont la signification se réfère aux fonctions physiques. Par exemple, l’expression “je n’ai pas besoin qu’on me tienne par la main” appartient au langage du corps. Elle signifie naturellement qu’on est indépendant, et dérive d’une expérience vécue dans la petite enfance.
Beaucoup d’expressions de ce type font partie du langage courant pour désigner des attitudes psychologiques (garder la tête haute, avoir le pied ferme, avoir la tête dure, les doigts crochus, …)
On appelle le langage du corps “communication non verbale”. On s’y intéresse car on a réalisé qu’on pouvait obtenir ou rassembler une grande quantité d’informations à partir des expressions physiques. Le ton de la voix ou le regard ont souvent plus d’importance que les paroles prononcées.
Les enfants sont plus conscients du langage du corps que les adultes, à qui on a appris, pendant de longues années d’éducation, à faire attention aux mots et à ignorer le langage du corps.
En analyse bioénergétique, les différentes structures de caractère sont classées en 5 groupes fondamentaux.
Chaque type de structure a un schéma de défense particulier, au niveau psychologique et au niveau musculaire, qui le distingue des autres types.
Il est important de noter que ce n’est pas une classification des individus mais des positions défensives.
On reconnaît qu’aucun individu ne présente un type pur et que, dans notre culture, chacun combine dans sa personnalité certains de ces schémas défensifs, ou tous, à différents degrés.
Il n’y a pas deux individus semblables, soit par leur vitalité propre, soit par leurs schémas de défense qui viennent de leur expérience vécue.
Néanmoins, nous parlerons de “types caractériels”, pour clarifier la communication et la compréhension.
Ces 5 types sont : “Cérébral/schizoïde”, “Dépendant/oral”, “Dominant/psychopathe”, “Soumis/masochiste” et “Défensif/rigide”.
Chaque type comprend un état bioénergétique avec des tensions musculaires et des aspects physiques et corrélations psychologiques.
Déterminer à quel(s) type(s) caractériologique(s) appartient la personne à masser, permet au thérapeute de l’aborder d’une certaine façon et de pratiquer un massage adapté pour lever ses tensions.
Source : l’analyse bioénergétique, Alexander Lowen
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