Indispensable à notre survie, le cortisol, appelé aussi hormone du stress, est le garant de notre énergie durant toute la journée. Sa production étant stimulée par la lumière naturelle, elle est ralentie durant l’hiver. Le retour des beaux jours marque le bon moment pour la booster.
Le cortisol, c’est quoi ?
Secrété par les glandes corticosurrénales, le cortisol joue divers rôles au sein de l’organisme. Cette hormone intervient ainsi dans le métabolisme des aliments, régulant les glucides, lipides, protides, ion et l’eau ; dans la régulation de la pression artérielle, de la croissance osseuse, du sommeil, du système immunitaire… Elle joue aussi un rôle anti-inflammatoire et surtout, elle intervient dans la gestion du stress. Son taux augmente en effet en cas de stress aigus, aidant l’organisme à retrouver son équilibre.
Le cortisol suit un rythme circadien, sa mise en route est stimulée par la lumière naturelle entre 6h et 8h30 (c’est grâce à lui que l’on peut démarrer la journée), puis diminue tout au long de la journée jusqu’à atteindre son niveau le plus bas le soir. Notre organisme peut se alors mettre au repos et laisser l’hormone du sommeil, la mélatonine, prendre le relais.
Que se passe-t-il si sa production baisse ?
Il est donc indispensable de maintenir un bon taux de cortisol, en sachant toutefois que, à l’instar de beaucoup d’hormones, sa production diminue lorsque nous prenons de l’âge ; les experts estiment la baisse jusqu’à 20 à 25% après 40 ans. Ce taux peut encore baisser suite à des assauts de stress répétés, qui « usent » le système, mais aussi un manque de stimulation par la lumière naturelle. Et une baisse trop importante du taux de cortisol peut avoir des conséquences diverses.
A quels symptômes prendre garde ? Quelques signes physiques peuvent indiquer une carence : visage « creusé », cernes marquées, conjonctivites fréquentes, crises d’allergies, douleurs articulaires, fringales sucrées… Une réelle déficience sera, elle, marquée par une susceptibilité accrue, de l’anxiété, voire de la paranoïa, une prise de poids inhabituelle, une empathie extrême, une fatigue chronique, une moins grande résistance au stress, de l’hypotension, des crampes intestinales, des tendinites, des crises inflammatoires, des éruptions cutanées, des tendinites… et dans les cas plus graves, la dépression et le burnout.
Comment rebooster sa production ?
Bonne nouvelle : il est possible de faire remonter taux de cortisol. Naturellement tout d’abord, en profitant du retour des jours meilleurs pour s’exposer à la lumière naturelle tôt le matin.
La phytothérapie peut aider avec la consommation additionnelle de plantes adaptogènes, énergisantes comme l’ashwagandha, la rhodiola, le shissandra, le pois mascate, le ginko Biloba, le maca, le ginseng et la réglisse.
En parallèle, pour éviter que le taux rechute, on évite au maximum les environnements pollués (de nombreux polluants bloquent les récepteurs de cortisol) et la surconsommation de glucides et de sucre.
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