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Soigner sa flore intestinale, c’est préserver sa santé !

Notre cerveau et notre intestin sont étroitement connectés. Le second joue un rôle vital au niveau de la digestion, mais aussi de l’immunité, du métabolisme, de l’humeur… de l’état de santé en général. Pour bien vivre, il faut donc bien manger !

Tapissé de millions de neurones et de neurotransmetteurs qui interagissent en permanence avec notre cerveau, l’intestin renferme aussi des milliards de bactéries (les probiotiques) dont le nombre, l’équilibre, la diversité… jouent un rôle clé sur notre état de santé. Car elles influent sur notre digestion, notre immunité, mais aussi sur notre métabolisme, notre humeur, notre état de fatigue… Et parce que ces bactéries ont besoin d’éléments spécifiques (prébiotiques et cobiotiques) pour se développer, la diversité et la qualité de notre alimentation prend à son tour toute son importance.

Pour rester en bonne santé, on se doit donc de chouchouter notre microbiote intestinal (plus communément appelé aussi « flore intestinale »). Et pour ce faire, de porter une attention particulière à ce que nous mangeons. Parce que la santé passe désormais par notre ventre, veillons à appliquer ces cinq conseils :

1 Favoriser les aliments d’origine végétale

Les fruits, légumes, céréales complètes sont en effet riches en fibres et en prébiotiques, qui vont participer au bon développement des bactéries probiotiques, mais aussi en antioxydants, qui vont, eux, prévenir les risques d’inflammation de la paroi intestinale et ainsi favoriser l’implantation des bactéries.

2 Epicer ses assiettes

Les épices – en particulier le curcuma, le gingembre, la muscade, la cannelle, l’estragon, l’origan, le thym…- contribuent grandement à la destruction des bactéries pathogènes.

3 Miser sur le bon gras

Les acides gras essentiels permettent également une bonne adhésion des bactéries sur la paroi intestinale. On les trouve notamment dans les oléagineux, les avocats et certaines huiles végétales. A privilégier également, les omegas 3 (présents dans les petits poissons, les graines de chia, les graines de lin…), anti-inflammatoires.

4 Limiter les sucres, les acides gras saturés et la viande rouge

Une consommation excessive de ces éléments, prisés par les bactéries pathogènes, va déséquilibrer le microbiote et augmenter les risques de troubles intestinaux divers (ballonnements, lourdeur, indigestion, etc.).

5 Se laisser tenter par les aliments fermentés

Kéfir, kombucha, sauce soja, miso, légumes lacto-fermentés, ail, oignon, échalote, poireau… Ces derniers contiennent des nutriments prébiotiques qui vont nourrir les bactéries de notre flore intestinale !

Enfin, pensez aussi à manger lentement et calmement. Un repas doit idéalement se prendre assis, confortablement, durant au moins vingt minutes, afin de prendre le temps de mastiquer (ce qui va favoriser l’assimilation des éléments par les bactéries de l’intestin), de s’éloigner de toute source de stress (comme l’intestin influe sur le cerveau, le cerveau influe sur l’intestin, donc si le cerveau est préoccupé, l’intestin sera perturbé, cqfd).

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