Avec la nouvelle année qui débute, surgissent les bonnes résolutions. Parmi elles, pourquoi ne pas envisager de passer à un régime végétarien ? Une résolution qu’il faut cependant concrétiser progressivement si on veut la tenir.
Que ce soit pour des raisons de santé, des motivations écologiques ou pour marquer son opposition à la souffrance animale, nous serons certainement de plus en plus nombreux cette année à vouloir supprimer la viande – et pour certains, le poisson également – de notre alimentation. Une décision que beaucoup de diététiciens-nutritionnistes conseillent toutefois de mettre en action pas à pas, surtout si on a l’habitude d’en consommer régulièrement.
Etape 1 : faire un check-up
Il est vivement conseillé avant de changer de régime alimentaire, quel qu’il soit, de vérifier que l’on ne souffre d’aucune carence. Pour cela, on demande à son médecin de prescrire une prise de sang pour analyser entre autres, le taux de fer, de vitamines…
Etape 2 : réduire peu à peu sa consommation de viande (et de poisson)
Supprimer d’un coup la viande et le poisson de son régime alimentaire peut parfois se révéler compliqué – entre autres, si on va manger chez des amis ou au restaurant – et on risque d’abandonner sa bonne résolution dans la foulée. Pour atteindre son objectif, il vaut mieux donc procéder par étapes. Par exemple, en s’imposant au fur et à mesure des repas, puis une journée, puis plusieurs, sans viande ni poisson. L’important, c’est d’avancer à son rythme, sans perdre le plaisir de manger.
Etape 3 : repérer ses plats favoris
En dressant la liste de ses plats favoris, on constatera que certains se concoctent déjà sans viande ni poisson. On commence donc par introduire plus souvent ceux-là dans nos menus. Un bon plan ? Préparer ses menus de la semaine à l’avance, en y incluant d’emblée ces repas végétariens. Cela facilitera également les courses.
Etape 4 : Réapprendre à cuisiner
Bien manger, cela signifie consommer des repas équilibrés, constitués pour moitié de légumes, et pour l’autre moitié, d’un quart de féculents et d’un quart de protéines. Celles-ci que l’on retrouve en grandes quantités dans la viande et le poisson, et qui sont nécessaires à la croissance et au système immunitaire, devront être puisées ailleurs. On en trouve dans les légumineuses (lentilles, pois chiches, fève, haricots…), les oléagineux, les céréales…
Une erreur à ne pas commettre serait de remplacer systématiquement dans nos recettes préférées, l’ingrédient animal par un substitut végétal. Inconsciemment, on attendra en effet du plat si pas un goût, un plaisir similaire. Ce qui n’arrivera pas ! Il vaut donc mieux apprendre à cuisiner de nouveaux plats, à base de nouveaux ingrédients. Les livres et blogs proposant des recettes végétariennes sont légion. C’est le moment d’explorer, de tester, de cibler ce que l’on aime ou pas, d’introduire de plus en plus d’ingrédients et de plats dans notre quotidien, pour peu à peu atteindre son objectif.
Etape 5 : toujours écouter son corps… et les experts !
Si au cours de sa phase de changement, on ressent une fatigue inhabituelle, des crampes d’estomac, des maux de tête, des problèmes de sommeil… Cela signifie que l’organisme dysfonctionne et qu’une nouvelle prise de sang est sans doute nécessaire afin de rééquilibrer le tout. Consulter un nutritionniste pourra également se révéler utile pour faire le point sur ses besoins, apprendre à faire ses menus correctement.
Les différents cours de nutrition permettent de pouvoir mieux se retrouver dans les besoins nutritionnels que nous avons, selon les nécessités de chacun:
– nutrition de base
– nutrition détox
– nutrition du sportif
– nutrition de l’enfant
– initiation à la nutrition cellulaire